Congo: A work in progress?

Seminar date: 
23 April 2009
Speaker(s): Filip de Boeck and Julie Ndaya
 

Congo: A work in progress? (Filip de Boeck)

Internationally sponsored elections were held in the Democratic Republic of Congo in 2006 and put an end to a long period of political transition. The presidential elections were won by the incumbent president, Joseph Kabila, and marked the start of the '5 Chantiers', the five national building sites to (re)develop Congo that Kabila had promised the nation during his election campaign. This seminar will look at these building sites three years on from the elections. 

As coordinator of the Institute for Anthropological Research in Africa, a research unit at the Faculty of Social Sciences at the Catholic University of Leuven in Belgium, Prof. Filip de Boeck is actively involved in teaching, promoting, coordinating and supervising research in and on Africa. Since 1987 he has conducted extensive field research in both rural and urban communities in D.R. Congo (ex-Zaire). His current theoretical interests include local subjectivities of crisis, post-colonial memory, youth and the politics of culture, and the transformation of private and public space in the urban context in Africa. Filip de Boeck has published extensively on his research and on a wide variety of topics including post-colonial identity in Africa, processes of accumulation and expenditure in informal economies, history, memory, death, and popular urban culture, especially with regard to children and youth. Together with Alcinda Honwana (currently Professor at the Open University, UK ), he edited Makers and Breakers. Children and Youth in Postcolonial Africa (Oxford: James Currey, 2005). Other recent book publications include Kinshasa. Tales of the Invisible City, a joint book project with photographer Marie-Françoise Plissart (Ghent/Tervuren: Ludion/Royal Museum of Central Africa, 2004), which was also translated into French (Kinshasa. Récits de la ville invisible. Brussels: Renaissance du Livre, 2005).

L'impact de la décentralisation sur les universitaires en RD Congo (observation en cours) (Julie Ndaya) 

Depuis la rencontre nommée 'Dialogue intercongolais' qui a eu lieu en 2002 à Pretoria en Afrique du Sud, la réforme de la constitution a été désignée par le gouvernement congolais comme la priorité dans la reconstruction nationale. L'un des piliers de ces réformes est la décentralisation du pouvoir. L'objectif est de rapprocher les gouvernants élus des besoins des gouvernés et d'allier ces derniers aux décisions prises par le centre. C'est dans ce cadre de la décentralisation qu'il y a aussi la restructuration de l'enseignement universitaire. Elle consiste à implanter, dans chacune des 25 provinces, une dépendance des universités jusque-là centralisées dans les grandes villes. Quels sont les avantages de cette politique? Quels en sont les inconvénients?

Dr Julie Ndaya Tshiteku est anthropologue et sociologue du développement. Ses recherches s'inscrivent dans le cadre de la dynamique culturelle en rapport à la problématique de la mondialisation.

Sa thèse de doctorat, qui a comme titre "Prendre le bic": 'Le Combat Spirituel' congolais et les transformations sociales, analyse la manière dont les femmes congolaises, aussi bien à Kinshasa qu'en Europe, produisent une nouvelle subculture en résolvant des conflits posés dans les apports domestiques, la solidarité et les hiérarchies. Ces transformations sociales se réalisent à travers le rituel d'affliction Le Combat Spirituel.

Ses recherches et publications concernent les effets de la migration en Europe sur les ressortissants des pays des Grands Lacs, les pèlerinages, les croisades et les conventions des chrétiens congolais en Israël, les méthodologies locales de réhabilitation des victimes des traumatismes ainsi que les relations entre l'Afrique et l'Asie.